mercredi 2 octobre 2013

OU IL EST QUESTION DE LIBERTÉ DU TRAVAIL


Bon, ils s'y attendaient les employés du Monoprix des Champs Elysées 

Depuis que leurs camarades de chez Séphora ont été sommés de ne plus bosser le soir  ( elles l'ont d'ailleurs mauvaise les nanas) 

Ils savaient bien qu'avec la CGT en embuscade, ça n'allait pas tarder 

Ma fille attends donc, comme 1500 salariés du groupe, de savoir à quelle sauce ils vont être mangés 

Sans doute des suppressions d'emplois pour les CDD et les étudiants, mais également pour les caissières à mi-temps 

Ma fille et ses collègues sont VOLONTAIRES pour travailler le soir, elle prends son poste à 17H jusqu'à minuit 

En dehors du fait que cet emploi du temps lui convient tout à fait, son salaire est majoré, ce qui mets du beurre dans les épinards 

Certaines de ses collègues, mères de familles, s'occupent de leurs gamins dans la journée et le papa prends la relève, pour elles, pas de frais de crèche où de nourrice, ce qui améliore sérieusement les finances du couple

D'autres ont d'autres motivations, mais qu'importe les raisons puisque c'est un choix 

En tant que responsable de service, elle espère que son emploi sera préservé mais beaucoup de caissières vont faire les frais de cette histoire 

Dans leur cas, c'est encore plus rude puisqu'un accord avait été négocié et que d'un seul coup, compte tenu de la polémique sur le travail le dimanche et le soir, le syndicat majoritaire CGT est revenu sur cet accord brutalement 

Les salariés sont furieux et les délégués syndicaux se font allumer ! 

Leurs réponses sont toujours les mêmes  : c'est une question de principe, ils savent mieux que les autres ces gens-là , d'autant qu'ils sont au siège pour la majeure partie et pas sur le terrain

 95 magasins sont concernés, un beurre ! 

Circulez, y'a rien à voir ! 

A l'époque où le travail devient une denrée rare, ce serait pas un archaïsme passé de saison ? 




12 commentaires:

  1. En vitesse: pensées à ta fille, transmets lui et merde aux syndicats !
    bisous

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. merci, je transmet , bisous et bon séjour

      Supprimer
  2. ....difficile débat: doit-on remettre en cause des lois pour lesquelles des gens se sont battus pour de meilleures conditions de travail (j'en faisais partie...et pas assise dans un bureau mais au milieu de mes collègues hospitalières) mais aujourd'hui, la situation est tout autre. Le chômage, les difficultés financières nous poussent à accepter de travailler autrement. L'organisation familiale est telle qu'il faut jongler en permanence....Au nom du fric, jusqu'où sommes-nous prêt(e) à aller? dur dur quand même pour tous ces salarié(e)s! J'espère sincèrement qu'ils seront entendus.
    Bises du jour de Mireille du Sablon

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. bien sûr, moi aussi je me suis battue à une époque où tout n'allait de de soi ! mais là, c'est quand même différent, ce n'est pas le patronat qui fait pression mais les salariés qui veulent travailler de cette manière pour avoir une vie plus cool, certains disent il n'y à qu' à augmenter les salaires, c'est ça oui, ! on peut rêver ! et on impose ses vues aux autres sous prétexte que c'est pour leur bien, chacun est libre de son choix de vie ! en attendant 1500 employés attendent de savoir ce qu'ils vont devenir.....

      Supprimer
    2. oups..j'ai oubllié bisous !

      Supprimer
  3. Tout comme ma dernière BOUTFIL qui a choisi de travailler la nuit chez Mac Do. Cela doit rester un choix de vie. Bises et bon vendredi. ZAZA

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. évidement, il n'y a pas d'obligation, celles qui choisissent le font pour de bonnes raisons qui leurs sont personnelle, souvent des jeunes femmes ( où hommes ) sans attaches particulières et qui aménagent leurs vie de cette façon
      bisous ma belle

      Supprimer
  4. quand je travaillais à l'hosto, je souhaitais que tous fassent comme moi les trois huit,cela m'aurait permis de pouvoir aller à la caf à la sécu et autres en sortant du boulot ...quand on rentre a onze heures du soir on dort comme on peut puis on lève les gosses et on repique un peu un roupillon dés le depart à l'école ...il faut ensuite faire la bouffe manger et se déplacer pour être au boulot à deux heures ...pas le temps de faire ses affaires ...c'était le choix d'un métier sans choix donc sans compensations excessives en finances ...
    mais pas de sortie avec les copains car mon dimanche libre, mon samedi soir n'était pas le même que celui des autres amis ...avec le temps je me rends compte que j'ai donné mon sommeil a un patron, que mes gosses ne m'ont pas vue les accompagner au sport ou ailleurs et en tout, compte tenu des tire aux culs malades systématiquement à noël et au nouvel an j 'ai eu sept fois noël (réveillon +jour de noël )dans ma carrière!
    mon fils me l'a souvent reproché ...
    je n'avais pas le choix, c'était la normalité de cette profession, et quand ce droit sera la normalité il deviendra une obligation , sans compensation.
    travailler plus OK pour ceux et celles qui se condamnent à ces horaires par besoin, mais de façon dérogatoire, la loi reste, pour que les volontaires puissent rester des volontaires !
    bises
    josette

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. bien sûr, moi aussi j'ai vécu ça, j'ai travaillé pendant 20 ans dans l'immobilier avant de changer de voie, jamais un dimanche, jamais un jour de fête, même pas le 1er mai ! et pas de récup ni de salaire valorisé, parce que 'était obligatoire, j'ai connu, j'avais 2 jours de repos en semaine, pas le choiX

      Je suis d'accord avec toi sur ton dévellopement mais au lieu d'imposer les choses de manière obligatoire le syndicat aurait pu aussi demander leur avis aux salariées non ? et ça reste dérogatoire, sous le volontariat, de toute façon cette histoire va se régler avec des licenciements surtout que maintenant, c'est les supérettes qui sont dans le collimateur et que ça fera encore un peu plus de salariés à la porte de pôle emploi, où est le bénéfice pour les salariés ?

      Supprimer
  5. On n'arrête pas de gueuler sur tous les tons comme qui la priorité c'est l'emploi et on empêche les braves gens de travailler. Ca sent bon la France, ça.
    Gros bisous.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. ça va laisser du monde sur le carreaux mais la CGT n'en a rien à foutre, ils sont bien au chaud dans leurs somptueux châteaux...
      bisous

      Supprimer
    2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

      Supprimer

Coucou, quelque chose à rajouter ? Vous gênez pas, c'est fait pour, anonymes et trolls allez voir ailleurs !