Cette date nous ramène à 2 évènements historiques dont bien peu de nos compatriotes se souviennent
Sauf quelques-uns.....
6 février 34
Les anciens combattants de 14 , formés en milices et des centaines de citoyens descendent dans la rue pour protester de leurs gouvernants, avec une chambre des députés introuvable et des politiques mouillés jusqu'aux os dans les histoires de détournements et d'escroqueries , des morts, de nombreux blessés et quelques hommes raisonnables qui arrêtent le massacre qui aurait pu se terminer en guerre civile
Et on connaît la suite, 36 et la guerre
6 février 45,
Robert Brasillach est fusillé après un procès de quelques heures et un délibéré de 20 minutes
Expéditif
Je n'admire pas vraiment l'homme avant et pendant la guerre et sa participation au journal " je suis partout"
D'autres et pas des moindres en avait fait autant sinon pire, mais la condamnation de Brasillach a permis au Général de gracier les suivants
On connaît toutefois aujourd'hui beaucoup mieux les raisons de cette condamnation, politique d'abord et des raisons d'état entre le Général De Gaulle et les communistes et en particuliers la vérité sur le massacre de Katyn, dont il avait été témoin et que les Russes collaient sur le dos des Allemands, qui en avaient fait bien d'autres eux aussi !
La vérité sur ce massacre n'a été révélé et reconnue par les Russes que 50 plus tard
Mais, il y a toujours un mais......
Il faut reconnaître une chose
Ses livres , ses essais, sont de première importance
Et surtout, c'était un poète extraordinaire,
Ses " poèmes de Fresnes " sont absolument magnifiques
Je sais que je vais me faire encore traiter de tous les noms
Comment ! vous osez parler de ce type !
Allez braves gens, le temps est passé
Il a recouvert les tombes, y compris celles des miens
Il ne sert plus à rien de jeter l’opprobre
Nous n'avons pas vécu ces temps-là
Oubliez les écrits des années noires, ils sont nauséabonds, je vous l'accorde bien volontiers
Lisez ses essais, ses livres et surtout ses poésies
Et après, si vous êtes honnêtes, vous reconnaîtrez le talent de cet homme
Honte sur moi, je n ai jamsi rien lu de Brasillach.
RépondreSupprimerMarrant tu es en phase avec l'ami Noix Vomique
https://noixvomique.wordpress.com/2015/02/06/robert-brasillach-quand-meme/
et bien tu devrai !
Supprimerj'ai laissé un com chez lui car il a fait un bel article
Ah oui, je vois que nous sommes en phase!
SupprimerPour l'exécution de Brasillach, la date du 6 février ne fut en effet pas choisie au hasard: le souvenir de 1934 était encore vivace. C'était une façon de montrer que, désormais, plus rien ne menaçait la République.
Corto, il y a les poèmes, les critiques de ciné... Il y aussi ce texte magnifique "J'ai vu les fosses de Katyn, publié en 1943, qui serait devenu un classique de la littérature anticommuniste s'il n'avait pas été écrit par Brasillach. Quand je pense que les historiens ont fait semblant de découvrir l'existence du massacre de Katyn dans les années 90, après l'ouverture des archives soviétiques... Quelle honte!
C'est ÇA, ce que tu lis à tes gamins, à la bibliothèque ? MDLOL, alors ! (Remarque, le papa d'une mienne amie collait bien son petit fils -de 4 ans- devant Shoah quand il en avait la garde pour une après-midi...)
RépondreSupprimerca QUOI ça ? c'est des poèmes et ce n'est certes pas destiné à des petits enfants !
Supprimeressaie donc de les lire et tu verra la beauté des textes !
Quand au mec qui collait son gamin devant shoah, c'était un con, point à la ligne
Coïncidence, j'ai écrit un billet qui débute par une belle citation de Braisllach.
RépondreSupprimerOn peut penser ce que l'on veut du bonhomme, mais son procès a été une indignité de plus à porter au compte de la république.
effectivement, son comportement ne fût pas un exemple mais je pense qu'il était profondément patriote et qu'il s'est lourdement trompé mais cette période était bien difficile , en tous les cas, c'était un sacré écrivain !
SupprimerQui veut tuer son chien l'accuse de la rage... je vais chercher les poèmes dont tu nous parles ...
RépondreSupprimerbises rapides
bon c'est vrai que ses écrits dans certains journaux étaient dégueulasses, mais il a écrit aussi bien d'autres choses, sur le cinéma, le théâtre, toi qui aime la poésie, tu devrai aimer les siennes mais prépares toi aux reflexions de certains !
Supprimer"Étant l'un des vingt-huit fermiers généraux, Lavoisier est stigmatisé comme traître par les révolutionnaires en 1794 et guillotiné lors de la Terreur à Paris le 8 mai 1794, à l'âge de cinquante ans, en même temps que l'ensemble de ses collègues. Ayant demandé un sursis pour pouvoir achever une expérience, il s’entend répondre par Jean-Baptiste Coffinhal, le président du tribunal révolutionnaire : « La République n'a pas besoin de savants ni de chimistes ; le cours de la justice ne peut être suspendu.
RépondreSupprimerAlors, un poète......
Quelle tristesse !
Lebreton
cette époque à été tellement violente et tellement d'hommes ont péri parce qu'ils croyaient que la liberté pouvait passer au dessus de la barbarie, même si eux mêmes avaient participé par leurs idées à cette barbarie, rien n'a tellement changé dans le fond , d'autres hommes meurent pour des idées, bonnes où mauvaises
SupprimerVous m'avez ému une nouvelle fois, chère Danielle, faites un "micro-trottoir" et je parie bien la fortune (que je n'ai pas) qu'il n'y ai pas 5% de la population qui soit au courant de "Katyn", c'est qu'il ne fallait pas éclabousser ces braves cocos, vainqueurs à Stalingrad, et puis que Staline s'approprie la Pologne, les franchouillards n'en avaient (et n'en n'ont) toujours rien à faire. Quand on connaît ce qui est arrivé à votre famille, votre érudition et surtout votre fantastique honnêteté intellectuelle, (rarissime de nos jours) font que je réjouis, régulièrement, d'avoir eu la chance de connaître votre blog.
RépondreSupprimerBises. Gilles
NB. Je n'ai pas pour habitude de flagorner, mais quand on apprécie, quand on apprécie énormément, il faut aussi savoir le dire.
vous me voyez confuse mon cher Gilles ! je vous remercie de votre gentillesse
Supprimervotre présence ici est aussi un grand plaisir pour moi
bises
Jean Lacouture écrivait "Le général de Gaulle a écouté Mauriac, et a refusé la grâce. Quoi qu’il en pensât, de Gaulle ne pouvait s’opposer à toutes les exigences des communistes qui constituaient un tiers du pouvoir, sinon davantage. Ils exigeaient la tête de Brasillach, qui avait conduit bien des leurs au poteau. Je pense que de Gaulle a fait la part du feu"
RépondreSupprimerEt pourtant le Grand Charles ne les aimait pas des masse, les cocos !
Bises et bonne soirée. ZAZA
il y a eu effectivement dans cette décision plus de politique que de raison
Supprimerbisous et bon dimanche
Vous vous mettez à la poésie maintenant?
RépondreSupprimerpourquoi ? ça vous défrise ? vous croyez que je vous ai attendu ?
SupprimerJe suis jaloux...
Supprimeret pourquoi?
SupprimerNauséabond? Oui, peut être, moi aussi je me revendique nauséabond, seulement Brasillach je ne lui arrive même pas à la cheville, alors qu'ils l'aient assassiné me dégoûte profondément. Les petits hommes ont tendance à se débarrasser des grands, je ne dis pas ça pour de Gaulle, il ne pouvait sans doute pas faire autrement, mais pour tous les autres, ordures communistes en tête.
RépondreSupprimerMerci d'avoir rappelé ça, il ne faut pas oublier!
Gros bisous;