AFFAIRE BETTENCOURT, TOUT CA POUR CA

Le procès Bettencourt arrive à sa fin 

Après plusieurs années de rebondissements 

D'insinuations, de on-dit, de rumeurs plus où moins intentionnelles 

De médias instrumentalisés et instrumentalisateurs 

Après donc 4 semaines de débats 

Le procureur a requis 3 ans de prison et 375 000  euros d'amendes contre Banier et de Maistre  

Pour l' infirmier traîné dans la gadoue et actuellement dans le coma après sa tentative de suicide, son cas sera traité ultérieurement s'il arrive à s'en sortir 

Pour les autres, certains vont prendre quelques peines pour détournements et abus de faiblesse

Ils ont été nombreux à grenouiller autour de cette pauvre vieille, isolée de sa famille par Banier, qui en a profité pour amener à la gamelle un nombre appréciable de copains   

Et il confirme le non lieu pour Nicolas Sarkozy  et la relaxe d'Eric Woerth 

Que n'a t-on pas entendu de saloperies pendant toutes ces années ! 

C'était à qui en rajouterait , Médiapart, Libé, Le Monde, Le Point, Le Canard, tous y sont allé de leurs accusations et de la courses aux fuites de l'instruction

Tout le monde était au courant de tout  

La justice ne sort pas grandie de ce foutoir 

Mais avec une garde des sceaux aussi malhonnête intellectuellement, la justice est rabaissée de toute façon au niveau du caniveau 

J'aimerai bien savoir quel journaliste va avoir le courage de faire une pleine page avec des excuses pour les hommes accusés et blanchis

Pour Banier, qui rien qu'en 2007,  a réussi l'exploit de soutirer encore 82 millions à sa bienfaitrice, qui était pourtant placée déjà sous tutelle, l'amende de 375 000  euros représente peanuts 

S'il passe par la case prison, il sera dehors dans 18 mois au maximum et pourra aller tranquillement bouffer les quelques 400 000 millions  qu'il a soutiré, sans compter les oeuvres d'art et quelques propriétés par ci par là , dont il a fait également profité son amant Martin d'Orgeval 

En fait, tout cela n'est seulement pas très moral, mais donne un sentiment de nausée et de puanteur qui colle bien à l'époque de déliquescence que nous vivons 

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