C'est à la suite d'une émission de radio que nous avons découvert cet établissement
L'homme parlait d'un livre sur la vie de son père, célèbre boxeur champion d'Europe dans les années 45-50, après avoir été mineur de fond, comme beaucoup de Polonais de ces années-là
Il avait ouvert un petit établissement dans le 15 ème , face aux abattoirs de Vaugirard et l'endroit était fréquenté par tout le gratin de l'époque, Brassens, Bourvil, Piaf, Belmondo, Ventura etc....
Son fils a repris le flambeau une fois ce champion parti sur les rings de St Pierre
Donc, pendant l'émission, l'homoconjointus se rappelait son enfance dans ce quartier et l'époque où il allait à l'école avec ce fameux garçon
Depuis un moment nous projetions d'y aller et c'était donc aujourd'hui
Accompagnés de quelques-uns des copains qui voulaient voir ça
Et ce qui nous a ramené aux années passées, dans cette France dont nous avons tout de même la nostalgie, celle des petits bistrots de quartier, où tout le monde se parle, échange et refait le monde avec gouaille et bonne humeur en séchant son verre
Un peu comme " chez Napoléon " de chez Nouratin si vous fréquentez ce blog
Tout d'abord, faut être connu, il n'y a pas de poignée à la porte , faut frapper pour entrer
Une fois installé, soit vous allez chercher votre bouteille derrière le comptoir, soit vos voisins des tables à côté ont déjà amené les jéroboam et on trinque , si il n'y en a plus, on va en rechercher
Pas de serveur, vous allez vous servir, que du cochon et du bon
Puis les plats vous sont apportés par la fille de la maison, accorte jeune femme qui ne s'en laisse pas conter derrière son sourire, une viande délicieuse, du jambon braisé de bonne tenue, le géant plateau de fromages passe de tables en tables et le dessert arrive avec la bouteille de rhum, au cas où....
Le café est servi avec la cafetière et si vous en voulez, il suffit de redemander
A la fin, on est prié de payer 25 euros, en espèces, faut pas compliquer les choses
Mais bien sûr, ce sont surtout les retrouvailles des 2 loustics , écoliers d'il y a 57 ans qui ont été pleines de joie et d'émotion, les tu te rappelles le rouquin ? il est devenu quoi ? et Intel ? et les autres ? et l'instit, tu t'en souviens comme il était chouette ? et bla bla bla
Après tout ça, pour digérer, direction le parc Georges Brassens, qui a pris la place des abattoirs
Un superbe jardin
Les vignes
Les ruches
Les nauséabonds habituels, vous les avez reconnus ?
Et ça discute et ça discute....on peut toujours dire des femmes ....
C'était une belle journée, en passant, petite visite à la délicieuse petite église Russe où nos amis Laure et David se sont mariés l'année passée
Une bien belle journée ensoleillée dans les cœurs et dans le ciel
Comme j'aime lorsque vous nous contez un Paris qui tend à disparaître et que vous nous le faites découvrir en photos. C'est tellement loin du Paris des touristes et c'est en beaucoup mieux. Merci chère Danielle, pour tous ces moments que vous nous faites partager.
RépondreSupprimerC'est vrai que c'est un Paris qui disparaît petit à petit, avec ceux de nos générations, il y a malgré tout des endroits sympas, de nouveaux parcs, de nouvelles boutiques mais la bignole espingouine nous amoche tout de même sérieusement le coin
SupprimerÇa c'etait pas loin de chez une grand mère qui habitait rue des Perichaux une petite maison qui surplombait les abattoir s avant d être démolie pour la construction d un immeuble qui s est écroulé
RépondreSupprimerah ça l'immeuble que c'est écroulé, on en parles encore dans le quartier et hier, ils l'ont évoqué, ça a marqué les mémoires populaires
SupprimerBonsoir
RépondreSupprimerEncore de belles photos d un parc que je ne connais pas.
Les bistrots me font penser avoir vu il y a peu le film Archimède le clochard,sur YouTube,tout un passé et la gouaille ressuscités par de formidables acteurs face auxquels les actuels font bien pâle figure.
Un régal.Une époque disparue qui revit.
Bellement et finement réalisées,vos broderies sur le billet précédent,loin de ce détestable goût de plastique et de synthétique qui colle à tout ce qui se fait actuellement et à donner de l urticaire rien qu'en regardant.
Il m est arrivé de retapisser des sièges anciens avec des tissus appropriés garnis de fleurs et de récupérer une tapisserie ancienne brodée artisanalement et de toute beauté mais jetée par des béotiens.
Bien cordialement à vous
LOUIS
tiens voilà une chose que j'aimerai faire, retapisser les fauteuils, j'en ai 2 qui en auraient bien besoin et je pourrai faire une belle broderie pour ça, mais voilà, c'est un vrai métier ça ! récupérer les vieux tissus brodés, ça m'arrive aussi, une brodeuse y a passé des heures et on les trouvent à 5 euros , jeté effectivement par des béotiens , que voulez vous, les gouts évoluent et surtout les jeunes ne veulent plus faire de repassage et la broderie, ça se repasse !
SupprimerIl y a le livre de Claude Hache:la réfection des sièges.
SupprimerJ en ai aussi un des éditions Time-life,encore dans mes cartons suite à déménagement.
Tout est question de bon sens et d observation ici.Mais j étais à bonne école,ayant travaillé à la restauration de meubles anciens.On a occasion de voir des sièges anciens en tous états,la façon dont ils sont montés,matelassés,dont ils ont été traités ou brutalisés,voire mal restaurés ou autres hérésies.
LOUIS
Super,que du nauséabond et du bon,les photos sont comme d'ab.merci Boutfil pour ces moments comme disait la rotweiler!
RépondreSupprimereh oui que du bon, comme la cochonnaille que nous avons mangé hier, ravie de vous avoir fait passer un bon moment
SupprimerEncore une journée très chouette entre copains en échangeant pour certains des souvenirs d'enfance. C'est vraiment chouette, et la balade dans ce parc est moins macabre que la dernière au Père Lachaise.
RépondreSupprimerDe très belles photos Danielle.
Bises et bon vendredi
le Père Lachaise n'était pas macabre, c'est aussi un magnifique parc, mais il est sur que celui-ci est agréable, quoique le sang de millions de chevaux, bœufs, vaches et cochons, sans oublier les moutons, ont imprégnés le sol
Supprimerbises et belle journée pour toi aussi
Chouette tout ça, le bistrot, en effet c'est la vie d'avant, quand on était bien. Dans le temps, voilà quarante ans passés, je connaissais un autre troquet, "Chez le Boxeur" rue Rébeval, même style, même sport, même ambiance, même qualité de vie, un peu comme Derrière Napo.mais à Belleville...enfin le Belleville des années 70...
RépondreSupprimerMerci pour la référence et à bientôt.
Gros bisous.
eh oui, autre vie, autres temps, on a l'impression d'être des dinosaures
Supprimergros bisous
Ça a l'air extraordinaire, cet endroit!!! Quelle trouvaille!
RépondreSupprimerFaut pas laisser passer ça.
Bisous!
On a des idées à ce sujet !
Supprimerbisous
Chouette ! J'en salive déjà :)
SupprimerCes souvenirs d'enfance entre amis retrouvés sur les lieux même de leurs polissonneries sont un régal!
RépondreSupprimeret pas n'importe quel endroit ! ils n'ont même pas changé les polissons !
Supprimerc'est comme la pomme, y'en a ....
RépondreSupprimerMerci pour ce billet et les photos qui l'illustrent. De la belle ouvrage, comme sait le faire la patronne. Sinon, j'allais relever une erreur, ce n'est pas Chez, mais Derrière Napoléon que le monde se refait, selon la dialectique de Nouratin.
RépondreSupprimerBons baisers d'ici, et bonne fin de semaine, chère Boutfil.
Tu as raison, mais laissons ce terme à notre ami
Supprimerbises aussi pour toi et bon week end
Très beau reportage, merci pour ce partage.
RépondreSupprimerBisous nostalgiques...!
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