Je marchais tranquillos en fin d'après midi, pas pressée
Faut dire que j'attaquais mon dixième kilomètre du jour
Ce matin, je suis allée chez la dentiste, au bout de la rue Parmentier, c'est pas à côté mais dans le fond, autant y aller à pieds, sous un petit crachin, du vent, ça revigorant et puis, pas envie du métro avec un changement
Aller retour, presque 7 kms, de quoi s'ouvrir l'appétit
Ce soir donc, direction la piscine pour le cours d'aquagym, toujours du crachin et du vent, mais prendre le métro pour 4 stations, ça relève de la paresse
En passant tout près de la place Jean Rostand, j'entends un oiseau faire de trilles, chanter de façon incroyablement forte, une vraie merveille !
J'ai stoppé , j'ai cherché dans les arbres, ils sont très haut à cet endroit, il n'y a pas encore de feuilles , j'ai repéré une tourterelle, mais ce n'était pas le chant de cet oiseau, je le connais , c'était beaucoup plus harmonieux
J'ai regardé autour de moi, les gens passaient, ne faisaient pas attention au chant de l'oiseau
Sur cette place les putes chinoises se regroupent, discutent , attendent les clients , l'immeuble imposant de la CFDT fait le coin de la rue de Belleville, la grande brasserie du coin est toujours pleine , il y a souvent des manifs devant l'immeuble du syndicat
Et personne ne faisait attention à l'oiseau et à son chant superbe
Je suis repartie vers la piscine, l'oiseau continuait de chanter, je l'ai entendu encore un bon moment, puis j'ai tourné la rue Desnoyers et c'était terminé
La piscine, rue Desnoyers
Je ne suis pas revenue à pieds, j'aurai pu, mais mon copain Gérard, avec qui je barbotte me ramène en moto
Les oiseaux chantent, c'est de bonne augure : bientôt le printemps !
RépondreSupprimerDîtes-moi, quelle forme olympique ! Bravo !
Michelle il ne fait pas froid, la nature se réveille mais j'ai des craintes pour Février , la forme, ça va !
SupprimerFredi 4 stations, franchement, c'est rien, et c'est plus agréable de prendre l'air
Tu es une grande marcheuse, contre vents et marées ! Presque une vraie graine de bretonne ! Tu sais, la majeure partie des habitants ne savent plus observer la nature ni entendre sa faune. Rien de m'étonne de nos jours.
RépondreSupprimerBises et bon jeudi
c'est vrai que ça m'a étonnée de voir que personne n'écoutait cette jolie mélodie, et puis,aussi, la plupart ont les oreilles couvertes avec leurs fils de téléphone et le nez dans leurs écrans, alors les oiseaux !!
Supprimerbises et belle journée
Meilleurs vœux de bonheurs et de bonne humeur Danielle ! Je ne viens pas souvent mais c'est toujours une joie de vous lire. Vous avez entendu un oiseau dans la ville ? C'est merveilleux, vous êtes une extra-terrestre !!! Vous savez que je vis cachée depuis plus de 15 ans, après la montagne, la mer d'Iroise mais toujours aussi planquée ! Quand on me demande où j'habite, je réponds en accentuant l'isolement. La réponse est quasiment toujours la même : "Mais vous zavez pas peur ??? ". Non, j'ai peur des gens...
RépondreSupprimerHeureuse de lire votre message et de vous savoir toujours au top de la forme ! Bisousss
ah ma chère Catherine-la-planquée ! contente de vous voir là, et vous? comment allez-vous ? je regarde sur FB vo belles créations , j'essaie de garder la forme et d'écouter la nature et les oiseaux, même en ville, il suffit d'ouvrir les yeux et les oreilles mais plus personne ne le fait hélas !
SupprimerJe vous embrasse
un p'tit oiseau de toutes les couleurs... la périodes des nids approchent, et le froid aussi !
RépondreSupprimerje ne l'ai pas vu ! je l'ai seulement entendu et je suis incapable de reconnaître leur chant hélas ! j'espère que le froid ne sera pas trop rude, il va peut être falloir protéger les géraniums qui survivaient bravement
Supprimerbises
Au lieu d'aller à la piscine en passant par la rue Des Noyés...
RépondreSupprimerIl fallait le suivre, ce petit oiseau:
Ce matin je sors de chez moi
Il m´attendait, il était là
Il sautillait sur le trottoir
Mon Dieu, qu´il était drôle à voir
Le petit oiseau de toutes les couleurs
Le petit oiseau de toutes les couleurs, hop!
Ça f´sait longtemps que j´n´avais pas vu
Un petit oiseau dans ma rue
Je ne sais pas ce qui m´a pris
Il faisait beau, je l´ai suivi, le petit oiseau de toutes les couleurs
Le petit oiseau de toutes les couleurs
Où tu m´emmènes, dis, où tu m´entraînes, dis?
Va pas si vite, dis, attends-moi!
Comme t´es pressé, dis, t´as rendez-vous, dis?
Là où tu vas, dis, j´vais avec toi
On passe devant chez Loucho
Qui me fait Hé! qui me fait Ho!
Je ne me suis pas arrêté
Pardon, l´ami, je cours après
Un petit oiseau de toutes les couleurs
Un petit oiseau de toutes les couleurs
Sur l´avenue, je l´ai plus vu
J´ai cru que je l´avais perdu
Mais je l´ai entendu siffler
Et c´était lui qui me cherchait
Le petit oiseau de toutes les couleurs
Le petit oiseau de toutes les couleurs
Où tu m´emmènes, dis, où tu m´entraînes, dis?
Va pas si vite, dis, attends-moi!
Comme t´es pressé, dis, t´as rendez-vous, dis?
Là où tu vas, dis, j´vais avec toi
On est arrivé sur le port
Il chantait de plus en plus fort
S´est retourné, m´a regardé
Au bout d´la mer s´est envolé
J´peux pas voler, dis, j´peux pas nager, dis
J´suis prisonnier, dis, m´en veux pas
Et bon voyage, dis, reviens-moi vite, dis
Le petit oiseau de toutes les couleurs
Bon voyage!
Reviens vite, dis!
Bon voyage!
ah éternel Bécaud, toute une époque que les moins de je ne sais pas combien d'années ne peuvent pas connaître !
Supprimerc'est marrant non la piscine rue desnoyers ?
a bientôt pur le prochain repas nauséabond ?
Bravo Danielle, la marche c'est excellent pour la forme. Quant à écouter le chant des oiseaux, faut pas rêver ! Une anecdote à ce sujet :
RépondreSupprimerJe faisais une "rando" dans le Tyrol, le refuge, à 2 500 mètres d'altitude quand même, une montée un peu difficile, mais idylique, et, à un virage, je découvre un troupeau de chamois, couchés ou broutant, à une cinquantaine de mètres, (il faut dire que, par stupides, ils étaient séparés de nous par une belle crevasse, ils savaient qu'ils ne craignaient rien. Et bien, personne ne les voyait, les gens étaient trop occupés à marcher le plus vite possible, la course, la compèt. incapables qu'ils étaient de même prendre le temps de regarder le paysage, la flore de montagne, extraordinaire, au bout d'un moment, j'ai interpellé des randonneurs pour leur indiquer les chamois, ils étaient ébahis....alors, le chant de ton bel oiseau à Paris..
Bises, chère Danielle.
Gilles
et oui ! les bipèdes idiots qui ne savent plus voir et écouter leur ville ! faut dire qu'avec leurs téléphones sur les oreilles et leurs yeux sur leurs écrans pas de danger qu'ils voient quelques chose ! c'est peut être aussi le privilège de l'âge, nous avons le temps de regarder la vraie vie
Supprimerbises mon cher Gilles
Bonjour madame Boutfil
RépondreSupprimerSi la place où officiait votre petit ténor à plumes avait été non pas celle de Jean Rostand mais de son père Edmond,
vous auriez pu y voir peut-être quelque mystérieuse réminiscence de Chanteclerc au travers de ces quelques vers de l hymne présent en l oeuvre.
"Je pense à la lumière et non pas à la gloire,
Chanter c est ma façon de me battre et croire,
Et si de tous les chants mon chant est le plus fier
C'est que je chante clair afin qu'il fasse clair!"
Amitiés
LOUIS
je pense que mon petit ténor à plumes méritait bien ce joli poème
RépondreSupprimeramitiés à vous