Donc, nous nous sommes réunis
Comme dans toutes les associations, bilan, rapport, les sous, et tintintouin...bon
Puis l'apéro, suivi du discours du Maire ( on en avait même 2 pour le même prix...)
Remise du diplôme d'honneur à notre cher généalogiste, Jean-Paul Gagnon qui à 92 ans, toujours bons pieds bon œil, traverse la mer et vient du Canada pour nous donner, chaque année, des nouvelles pistes et l'état de ses recherches
Et, déjeuner, on mange dans dans la Sarthe et dans le village de Louplande, et on boit bien aussi, mais, bon, passons !
Vers 14H30, branle bas de combat, le Colonel ( oui, on en a un , chargé de l'intendance, très important l'intendance dans une société ) agite une grosse cloche
Et nous voilà parti vers le superbe et délicieux château de Villaines, sur la même commune
Et pourquoi un château vous demandez-vous ?
Je vous raconte
Vous le savez, les histoires de famille, c'est pas simple
Notre histoire, remonte, dans ce que nous savons actuellement, vers 1020, entre Blois et Vendôme, Loir et cher, où, dans une petite l'église, des gisants revenants des croisades, attendent tranquillement que les siècles passent
Les diverses branches de cette famille ont émigrées ici et là, un peu partout , Des Gagnon, on en retrouve dans toutes les provinces, et même au Canada, lorsque 4 d'entre-eux tentent la grande aventure , tous descendants sans nul doute des mêmes petits chevaliers-fermiers , les noms ont évolués, certains ont perdu leur "G " d'autres ont attrapé un " i " les orthographes des noms au fil des siècles doivent beaucoup aux notaires et aux curés des paroisses, selon leur degré d'alcoolisme ou leur ignorance de l 'alphabet
Donc, le château
Construit à la place d'une ancienne place fortifiée, il reste donc la propriété des Gagnon à partir du 12 em siècle, peut-être même avant, jusqu'à sa vente en 1776 par le dernier descendant Louis-Jacques-Armand de Gaignon pour la coquette somme de 755 000 livres , c'est un certain marquis d'Aux qui l'achète.
Pendant la révolutin, le marquis émigre, récupère son bien lorsqu'il revient, en bon état, protégé par ses paysans, puis en 1905, le dernier descendant, sans héritier le vends à un certain conte de Gramedo, qui ne le garde que peu de temps, un marchand Vilboeuf, lui succède et en fait un cénacle réunissant artistes et écrivains
Le château est classé après la guerre, puis racheté par les propriètaires actuels, qui entreprennent des grandes rénovations, en particuliers dans les jardins, le potager fait l'objet d'une restauration fabuleuse, couronnée par le grand prix du concours national des jardins potagers , en 2005, il s'est vu attribuer le label " remarquable jardin " par le ministère de la culture
Et alors me direz-vous, quel rapport avec votre famille ?
Et bien, les propriétaires du château, ont rencontré notre Jean-Paul Gagnon international, qui, dans le cadre de ses recherches, s'est un beau jour, présenté à la grille du parc
Une grande complicité-amitié est née et chaque année, nous sommes convié au château , parfois pour un déjeuner, toujours sublime, parfois pour un simple goûter dans le jardin, mais toujours avec une grande gentillesse
Le châtelain nous dit souvent " vous êtes un peu chez vous ici , les murs ont gardé les âmes de votre famille "
Chaque fois qu'un cousin où cousine venant du Canada s'y présente, il est toujours reçu comme un invité de marque
Les photos
Et voilà le groupe de cousins-cousines descendants de branches tellement différentes mais soudés autour du nom et notre présidente, qui fait un très bon boulot !
Bon, ben c'est tout simplement magnifique.
RépondreSupprimerNoblesse oblige!
Bonne soirée bisous.
oui, enfin...très lointaine et petite tout de même !
Supprimerbisous
La vie de château, même de temps en temps, ça fait du bien.
RépondreSupprimeroui, même si au fil des siècles, on est revenus plutôt côté cour
SupprimerBien beau reportage et comme le dit Nouratin, y a de la noblesse dans tout cela !
RépondreSupprimerbisous
de la noblesse d'âme surtout
Supprimerbisous
Et pas besoin de cellule psychologique pour revenir dans le 19ème ?
RépondreSupprimerFredi M.
non, quoique ce soir avec la fête de la musique, j'ai l'impression d'être de l'autre côté de la grande bleue...
SupprimerC'est chouette de pouvoir se retrouver Danièle et le cadre de ce château est magnifique. Merci de cet excellent partage. Bises et bon début de semaine. ZAZA
RépondreSupprimerc'est un bel endroit
Supprimerbises et bonne semaine aussi pour toi
Madame Danielle du Hautbois du Poulpiquet, Baronne émérite de Flandres, alors là...! Comment que je vais oser te causer, moi, simple curaton, issu de la roture...? J'ose continuer: Beau reportage, avec des explications à faire pâlir les meilleurs journalistes de "Point de Vue". Si Stéphane Bern tombe sur ton blog, tu peux t'attendre à ce qu'il te débauche.
RépondreSupprimerBisous Versaillais..!
on a jamais été des nobles mais une famille noble, différence mon cher ! bon, certes le chateau est beau, mais à mon avis, c'est pas tombé dans ma branche et puis, franchement, c'est du boulot à entretenir, 25 hectares de terres, bois et jardins, t'as jamais fini de tondre....
Supprimerbisous de la valetaille