Les inondations dans le sud sont épouvantables pour les gens qui subissent ces événements
En même temps, on peut se poser certaines questions que l'on entends absolument pas dans les médias divers et variés
Pour exemple, je connais bien la petite ville de La Londe les Maures, mes grands parents y possédaient une petite maison en centre ville et nous y allions régulièrement en vacances
Je me souviens que de la maison à la plage, il y avait une distance d'environ 2kms, c'était des champs d'oliviers, de chênes liège et de cultures maraîchères
Nous y allions en vélo, la plage n'était pas très fréquentée à l'époque
Il n'y avait pas de port pour les plaisanciers, pas de structures spéciales au bord de l'eau, une plage de sable toute simple et basta
Bon, évidement, je vous parle d'un temps.......nien, nien nien
Allez disons jusque dans les années 65/70
Puis un terrain de camping s'est installé, puis des petites constructions sont venues et, petit à petit, il n'y a plus eu de champs d'oliviers ni de chênes liège, plus de cultures non plus
La ville a bouffé tout l'espace, se recouvrant de villas dites " provençales" de programmes immobiliers pour rêveurs , enfin, tout le tintouin habituel pour le var et ses environs à condition qu'il y ai du terrain libre et la mer pas loin
Et voilà comment , au fil du temps le béton a remplacé la nature
Et voilà comment, sans tenir compte de la petite rivière, sèche en été, mais que les anciens connaissaient bien en période de pluie pour devenir une furie , on a construit , bétonné ses alentours, on a construit là où l'eau ne peut plus s'écouler ailleurs que dans les maisons
Vous entendez les gens dire " mais on a jamais connu ça "
Bien sûr que si, allez donc rendre visite aux plus vieux, là où vous les avez parqués pour racheter leurs terrains et leurs bicoques , les épisodes de grosses pluies en octobre et novembre sont habituelles dans la région mais tant que la terre était là pour absorber le surplus, on se tenait à l'abri près de la cheminée , on épluchait les châtaignes de Collobrières pour l'usine de marrons glacés en attendant que ça passe
Plus tard, j'ai habité à Cuers, donc proche de La Londe, mais dans les terres, où là aussi un petit ruisseau coule flémardement l'été, mais en période de pluie, c'est aussi le débordement garanti , je me souviens de l'année de la naissance de mon fils, en 66 ( oui, après J.C, merci....) où le dit ruisseau avait envahi toutes les cultures de fleurs des serres des alentours, mais pas à 4 mètres au dessus du niveau, en surface, c'était pas marrant mais gérable, la terre avait fait son boulot d'aspiration du trop plein
Donc, comme un peu partout, on a construit n'importe où n'importe comment, dans les marais asséchés, près des digues non entretenues, comme à la Faute sur Mer, on a donné des permis de construire à tout va, ça faisait des sous pour les communes sans tenir compte de la nature, des zones inondables , dont, parait-il, personne ne se souvenait, tu parles !
Et quand on me parle de réchauffement climatique je rigole doucement, il a beau dos, la flotte elle suit son chemin naturel, elle n'en a rien à faire des constructions,elle passe là où elle doit le faire et si le béton l'empêche de passer au sol, elle continu plus loin et plus fort jusqu'à ce qu'elle trouve de quoi s'engouffrer
Certains ont été plus malins pour préserver leur nature, chapeau aux Corses, qui toutes têtes de buses mis à part, ont su, à coup de fusil s'il le fallait, empêcher le bétonnage
En Bretagne également, ils ont su préserver leurs côtes, le chemin des douaniers du nord au sud avec ses landes protégées est un bel exemple également réussi de têtes de lard bretonnantes
Mais d'autres secteurs subissent le même sort que dans le sud, Quimperlé et ses alentours par exemple, là aussi, une histoire de béton et de digues non entretenues
Les pauvres gens qui sont victimes depuis plusieurs années de ces ennuis, n'ont pas fini d'écoper, il faudra certainement faire comme à la Faute Sur Mer, détruire un certain nombre de maisons et rendre à la nature son domaine
Il y aura des larmes et des cris, mais c'est inévitable, à moins de vouloir vivre les pieds dans la flotte chaque année
Ceci dit, nous profiterons tous de ces conneries puisque les assurances sous prétexte de catastrophes naturelles , vont nous augmenter les primes de 5%
Tous les ruisseaux retournent aux mêmes rivières.....
Tout bénéf pour les assureurs!
RépondreSupprimertu penses qu'ils ne vont pas louper le coche !
SupprimerEh oui, nous l'aurons dans l'os, comme d'habitude.
RépondreSupprimerCela dit, vivant au bord de la Méditerranée, je constate, en plus du bétonnage que tu dénonces à juste titre, des changements inquiétants, les grosses pluies deviennent beaucoup plus fréquentes tout en se produisant plus tard qu'avant dans la saison. On se baigne jusqu'à fin Octobre, ce que seuls les téméraires un peu fadas faisaient dans le temps, et maintenant encore, on pourrait faire trempette sans risquer la congestion.
Bref je suis un peu inquiet quand même...
Gros bisous.
il ne faut peut-être pas se fier à cette année qui est tout de même très exceptionnelle ! attendons les prochaines, si Dieu veut bien par contre....
SupprimerCoucou Danièle, Tu as raison sur beaucoup de points, le remembrement, le non entretien des digues, les constructions sauvages près du littoral, et cette progression du béton sur la terre et vers la mer. C'est indéniable. Mais pour avoir vécu l'année dernière les tempêtes bretonnes coup sur coup, je peux t'assurer que la mer grignote la côte et dans mon île, il n'y a pas de constructions, de remembrements... certains sentiers douaniers se sont effondrés par moitié, attaqués par la mer rugissante et la violence du déferlement des vagues. Réchauffement du climat ou pas, il est bien prouvé que ces périodes de phénomènes météorologiques sont cycliques.
RépondreSupprimerBises et bon dimanche sous la grisaille alors que nous avions eu un véritable journée de début d'été hier. ZAZA
bien sûr je suis d'accord avec toi mais la terre vit bon sang ! certains semblent l'avoir oublié, les siècles passés ont parlé de fortes périodes de refroidissements terribles et de forte augmentation de chaleur, avec des tempête et des modification des paysages, mais l'homme n'a plus de mémoire !
Supprimermême temps ici !
gros bisous
Que voilà un billet frappé du sceau du bons sens, et si, d'aventure, des problèmes de dérèglement climatique viennent s'ajouter à la c....euh, cupidité humaine, "m'est avis" que nous sommes tous dans m.... euh dans la mélasse ! (lol) Hélas, le fait de plaisanter nous fait tous rire jaune !!
RépondreSupprimerBises. Gilles
on y est mon cher Gilles et jusqu'au cou !!
Supprimerbises du jour