C'était un souhait de l'homoconjointus, puisque nous ne sommes pas bien loin, allons sur la tombe de ce comédien inoubliable
Nous nous sommes donc rendu dans le joli village de Bonnieux
Je viens de relever le texte suivant, que je partage totalement
" - Maurice Ronet est mort il y a plus de trente ans et fait partie de cette rare qualité d’être dont la disparition n’abolit rien, ni son visage ni son allure ni ses mots ni cette aura sulfureuse qui manque à notre génération d’acteurs souvent si vide du dedans, et creuse en dehors."-(
( https://anardedroite.wordpress.com/2015/05/08/maurice-ronet)
C'est haut perché et ça se mérite , il vaut mieux être en forme et avoir de bonnes baskets
On commence par en bas, tout en bas, le pont romain dit pont Julien , construit sur la via Domitia, la route la plus ancienne de France, il date des environs de 3 av J.C, il franchit la rivière le Calavon qui va d'Apt à Cavaillon, enfin, quand il y a de l'eau, parce qu'en ce moment, rien que des cailloux !
Et puis on attaque résolument la montée vers le village
Nous avions réservé notre pause déjeuner dans un joli petit établissement avec une terrasse bien ombragée, le Saint André, c'était déjà coton pour arriver jusque là! une salade de folie et une tarte au citron plus tard , sans oublier le petit rosé frais, nous étions presque d'attaque pour continuer la montée
Nous pensions, avec une logique très urbaine, que le cimetière se trouvait pas trop loin dans le village, près de l'église par exemple, sauf qu'il y a 3 églises
Point du tout, les morts de ce pays-là veulent voir le Ventoux et les montagnes du Lubéron de leurs dernières demeures , alors ouste, on grimpe encore
Enfin, nous arrivons
Sa dernière demeure nous surprends un peu, un traditionnel Borie, sans dates, sans fioritures , discret au milieu des autres
Après l'avoir salué, nous redescendons au village
Pendant notre déjeuner, alors que nous demandions où se trouvait le cimetière, un jeune homme est venu discuter avec nous, c'est une mémoire du cinéma Français, il possède une petite boutique tout près et nous invite, lors de notre descente après notre visite, à le rejoindre , il possède des tonnes de documents , des centaines de films anciens, des affiches , un vrai bric-à-brac de la pellicule !
C'est un ami proche du fils de Maurice Ronet, qui habite toujours la maison de son père dans le village et il nous dit qu'on peut louer cette demeure, qu'il suffit de lui demander , je peux vous dire que ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un homosourdingue
Quelques photos du village
La puissance Romaine se fait encore sentir un peu partout dans le village, des maisons, des enceintes, récupérés par certains endroits par l'église
C'est un très bel endroit à visiter, si vous avez de bonnes jambes et du souffle, et en évitant la grosse chaleur
Salut l'Artiste et merci de votre talent et des merveilleux films que nous prenons encore et toujours plaisir à voir
Très beau village en effet. Merci pour ces magnifiques clichés.
RépondreSupprimerMaurice Ronet, très grand acteur, je l'avais oublié depuis longtemps et pourtant je l'aimais beaucoup à l'époque.
Le premier film que j'ai vu avec lui c'était Plein soleil.. Je me souviens aussi de "La piscine"...Souvenirs, souvenirs...
il a tourné tellement de bons films ! ascenseur pour l'échafaud et mort d'un pourri, entres autres ! au lieu de nous passer tous les films ringards d'aujourd'hui la télé pourrait nous ressortir ces excellents films !
SupprimerOui Madame Boutfil
SupprimerEt aussi en exemple le beau film Raphaël ou le débauché.
Cordialement
LUCIEN
Peter Mayle, écrivain anglais, a écrit "Une année en Provence" qui se passe à Bonnieux.
RépondreSupprimerCe livre, écrit par un Anglais venu s’installer en Provence avec sa femme, a été écrit en 2014 déjà, mais il n’a pas vieilli. Sur un ton formidablement drôle, Peter Mayle raconte mille anecdotes sur son installation en France, et décrypte à sa manière les habitudes des Français, sans jamais juger, mais avec un œil toujours malicieux et un savoureux humour anglais. Une chronique ne suffirait pas pour vous citer tous les passages où j’ai ri, toutes les fois où je me suis dit « mais c’est vrai, on est comme ça… » Rien n’échappe à son analyse : notre façon de conduire (« un conducteur français considère comme une défaite morale de céder le passage »), cette passion sans limite pour la gastronomie qui peut nous faire faire bien des kilomètres en voiture si la promesse au bout est celle d’un succulent repas, et puis nos petites manies, nos coutumes régionales… Il y a par exemple un passage très amusant où l’auteur essaie de comprendre dans quel cas et à qui il doit faire 2, 3, 4 bises pour dire bonjour, lui l’Anglais habitué à moins de démonstration. Sans parler de la cueillette des champignons, de l’ouverture de la chasse « où on croirait qu'[…] on répète le déclenchement de la troisième Guerre mondiale », les étrennes du facteur, les entrepreneurs qui refont sa maison…
Peut-être ces extraits vous sembleront-ils un brin caricaturaux, mais je vous assure que le livre ne l’est pas, et qu’au contraire nos habitudes sont finement analysées. « Une année en Provence » est un livre drôle, orienté sur la compréhension des coutumes d’un lieu par un nouvel habitant.
Orage
Merci beaucoup , je vais, dès notre retour à Paris, demander à amazon de m'expédier cet ouvrage
Supprimeramicalement
Sacré acteur et bonhomme que ce Ronet, un vrai nauséabond comme on les aime !
RépondreSupprimerbisous
Oui, un sacré bonhomme, comme on en voit plus dans le cinéma français, il était très aimé dans ce village où i participait à la vie communale en toute simplicité d'après ce que nous avons compris, John Malkovich avait aussi une maison dans ce village
SupprimerHi colleagues, its great article concerning tutoringand entirely defined, keep it up
RépondreSupprimerall the time.
j'en ai ma claque des truc en anglais, en arabe en je ne sais quoi, tous les jours plusieurs dizaines ! MERDE écrivez Français où ne venez pas me polluer !
SupprimerOui, c'est un très bel endroit et Maurice Ronet c'était un acteur comme on n'en trouve plus, élégant, chic, subtil, enfin tout le contraire de nos actuelles vedettes dont je ne citerai même pas les noms, il y en a trop.
RépondreSupprimerGros bisous.
tout fait d'accord, j'aime regarder ses films, une autre époque, où le cinéma était là pour divertir et pas emmerder les gens avec des trucs sociétaux
Supprimertoujours pas de possibilité à commenter chez toi, mais je te lis chaque dimanche avec bonheur
gros bisous