samedi 2 août 2014

SANS PEUR ET SURTOUT SANS REPROCHES ! ENFIN PRESQUE


Seulement 9 kms aujourd'hui, tout de même ! 

Le but était la tour Jean Sans peur, unique tour médiévale encore à Paris 

Nous avons laissé l'homochiantus-maladus au fond de son canapé, il a réussi à choper le sale virus que j'avais cru éradiquer la semaine passée 


Passons sur l'épisode de l'homme malade....


Bien entendu Pierre n'avait aucune idée de l'épisode historique relaté par ce musée au travers de la tour 

L'éducation Nationale ayant encore quelques progrès à faire pour éradiquer complètement la culture historique chez nos descendants , elle y mets pourtant de la bonne volonté 

Il reste donc aux familles à faire le boulot pour que nos gosses connaissent le passé de leur Patrie et ne finissent pas idiots comme le souhaiteraient nos dirigeants, un peuple ignorant étant le rêve de tout autocrate imbécile 

Nous avons commencé par lui faire lire hier l'excellente " NRH " concernant la période et aujourd'hui, il a pu découvrir un peu de l'histoire mouvementée de la guerre des Armagnacs et des Bourguignons 








  l'escalier à vis se termine par ce plafond sculpté d'aubépines, de chêne et de houblons, représentant chaque branche de la famille 













Philippe le Bon, Philippe Le Hardi et Charles le Téméraire, 3 foutus caractères, faut bien le reconnaître ! 

C'était pas les c......molles qui nous servent de dirigeants aujourd'hui ! ils n'hésitaient pas

L'hôtel de Bourgogne était construit à cheval sur le mur d'enceinte de la ville , on voit encore très bien les fondations qui traversent la tour 

C'était évidement très malin et on comprends bien les raisons stratégiques 

Au sous sol, une expo sur l'amour au moyen âge, olé olé ! à ne pas mettre sous tous les yeux ! 

Bon, vous me direz qu'habillé comme ça, c'était pas pratique avec un scooter, mais ils n'avaient pas besoin de se planquer pour conquérir les filles, c'était à la hussarde et avec un vocabulaire imagé 

Genre -  " A la santé de nos femmes, de nos chevaux et de ceux qui les montent" - si vous voyez ce que je veux dire 





D'habitude, ce blog à une certaine tenue.......

Mais là, je vous raconte......

En sortant, pour remonter vers notre colline de la Villette, nous sommes passés par la rue Montorgueil, que j'aime beaucoup , histoire de se faire une petite terrasse tranquilles 





14 commentaires:

  1. Qu 9 km Danièle.....!!!! Une belle balade surtout jusqu'à la rue Étienne Marcel. Une vraie leçon d'histoire pour Pierre. Tu as bien fait de te lâcher, je me suis bien marrée. Soigne ton "homochiantus-maladus", les hommes sont tellement douillets ... S'il avaient accouchés seulement une fois ! Bises et bon Dimanche. ZAZA

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    1. une belle ballade c'est vrai et qui traverse des quartiers interressants , il faut bien que les grands parents fassent le boulot de découvreurs de l'histoire puisqu'on ne leurs apprends plus rien ! il n'avait jamais entendu parler de cette période bien sûr !
      bisous et bon dimanche ma belle

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  2. Pas réveillée ZAZA "s'ils avaient accouché"

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    1. ah t'inquiète mon correcteur d'orthographe nefonctionne plus aors je te dis pas !!

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  3. Si j'habitais Paris, je te demanderais de m'emmener en balade avec toi.
    Je dois me contenter de te lire et c'est déjà très bien.
    Bonne journée.

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    1. mais ce serait avec plaisir ! et merci de me lire en attendant !
      bisous et bon dimanche

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  4. il y a quelques années, je passais mon temps dans le quartier Montorgueil et environ, surtout la nuit. C'était vachement sympa et très vivant, très "festif" comme dirait Muray. hélas, y suis retourné semaine dernière et j ai été saisi par sa froideur, son calme diront certains. Plus du tout " comme avant"
    bisous

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    1. froideur ? moi j'ai trouvé ça aussi vivant, bien sûr ça n'a plus rien à voir avec le temps des halles mais quand même !
      bisous

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    2. J'ai passé les 5 premières années de ma vie dans la rue Montorgueil. A l'époque les Halles fonctionnaient à plein, mes parents tenaient un hôtel-restaurant. Ils travaillaient à mi-temps; l'établissement était ouvert 24h/24h et 7 jours sur 7. Il a fallu attendre l'expropriation pour cause de trou des Halles pour que je puisse voir mes parents en même temps. Le côté festif décrit par Corto n'est rien à côté de ce qu'il était à l'époque. Très tôt le matin, c'était les forts, les commissionnaires et les louchebem qui se pressaient au comptoir; vers les 8 heures, c'étaient les clients, puis après il y avait un creux jusqu'au début de soirée où les touristes arrivaient sans discontinuer jusqu'à 2 heures du matin. Là, c'étaient les hétaïres qui arrivaient pour manger un morceau et faire la causette entre elles. A la même heure, il n'était pas rare de voir des bidasses en permission débouler pour se terminer au comptoir. Mon paternel a dû sortir plusieurs fois le nerf de bœuf pour les calmer et il arrivait que ma mère vienne apporter son aide en distribuant quelques coups.

      Et moi, minot j'étais au milieu de ce maelstrom incessant. J'ai des souvenirs de cette époque, Maria la serveuse espagnole, une véritable beauté brune qui m'adorait, me faisait sauter sur ses genoux et m'offrait des bonbons en loucedé. Il y avait aussi Georgette, une prostituée qui devait avoir la quarantaine et qui m'avait aussi à la bonne. Voyant que je savais déjà lire, c'est elle qui m'a offert mes premiers Jules Vernes et Alexandre Dumas. J'allais jouer Passage de la Reine de Hongrie, où le sol était luisant de la graisse qui s'écoulait des boyaux mis à égoutter par les tripiers, ce qui me permettait de faire de belles glissades.

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    3. oui je me souviens aussi de quelques fêtes de copains terminées au petit jour avec une soupe à l'oignon au chien qui fume et dans d'autres établissements , je me souviens d'une nuit où nous avions fini en chantant Olga de Pierre Perret à tue tête dans la rue et nous nous étions pris de seaux d'eau sur la tronche ... c'était un autre époque bien sûr mais on a toujours la nostalgie de sa jeunesse, ceci dit Paris est devenue une ville si triste ! il n'y a plus de lieux populaires l n'y a plus que des endroits branchés et bobos
      bises mon Amiral

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    4. Tout à fait d'accord quant à la tristesse de Paris. Sans compter que les parisiens actuels semblent avoir pris des couleurs, bien que l'ensoleillement ne soit pas plus important.

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  5. Bravo, cet enfant ne connaît probablement pas encore clairement sa chance mais il appréciera
    pleinement dans quelques années, c'est notre devoir absolu de leur apprendre d'où ils viennent.
    Par contre, un peu dur, non, le coup de l'autopsie, l'homochiantus a intérêt à posséder un gros
    sens de l'humour...
    Gros bisous.

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  6. Bravo, il est de notre devoir absolu de leur apprendre d'où ils viennent, à nos petits enfants.
    Par contre, marrant mais un peu dur, non, le coup de l'autopsie?
    Gros bisous.

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    1. il possède, il possède , sinon il y a bien longtemps que nous aurions pris notre paquetage chacun de son côté car il n'y en a pas un pour relever l'autre dans le genre.....
      gros bisous

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