Il commence à ne pas faire chaud, il était temps de mettre quelques boules de nourriture pour les oiseaux
Une à chaque fenêtre, sur les supports de plantes dont les fonds fourniront un peu d'eau car on y pense pas toujours mais quand il gèle, les oiseaux ont soif
Pas facile de choper les petits malins qui ont repéré la cantine,
Je ne suis pas douée pour savoir leurs noms
Mais j'ai tout de même réussi à en photographier un, de derrière le fenêtre, il pleut donc ce n'est pas très net
Je le trouve vraiment joli mon p'tit piaf!
Je n'aime pas ce 11 novembre, je pense à mes grands-pères qui ont survécu à l'enfer, gravement blessés , pour l'un ayant perdu une jambe, pour l'autre gueule cassée
Ces commémorations sont hypocrites de la part de certains élus, demain, ils renverraient sans sourciller mes petits fils se faire massacrer, sans plus de considérations qu'en ont eu les dirigeants de l'époque , une génération entière sacrifiée dans des conditions ignobles , tout ça pour aujourd'hui faire des simagrées de réconciliation et envoyer des jeunes d'aujourd'hui courir sur les tombes de ces pauvres gars !
Non, je n'aime pas du tout ce cirque !
Bonsoir
RépondreSupprimerSauf erreur,nous avons là une petite sittelle torchepot.
LOUIS
ah les avis différent donc, c'est comme les mésanges les sittelle torchepot ? en tous les cas j'adore le nom !
SupprimerPeut-être bien plutôt une mésange c est vrai mais elles se ressemblent.Certaines ont elles aussi le ventre jaunâtre,le bec est plus long c est vrai mais ça peut dépendre de la variété.(je viens de vérifier).Elles ont aussi le "masque" sur l oeil.Elle améliore son nid avec de la boue,d où son nom.
SupprimerPour les guerres,bien d accord avec votre commentaire,il y en a toujours prêts à faire exterminer tout le monde pour leurs intérêts égoïstes.
LOUIS
ton piaf est déguisé en mésange... Danielle
RépondreSupprimerje préfère les pensées personnelles et sincères aux GRANDES manifestations en partant pour garder la petite nous avons vu beaucoup de cimetières, américains superbement clean, allemand un peu caché français, ruses... la Lorraine est riche de sang
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Supprimermerci pour la reconnaissance du piaf !
Supprimernous sommes allés très souvent dans les cimetières militaires que ce soit en Lorraine ou en Normandie, il y a quelques Gagnon parmi eux, venant du Canada, nous allons les fleurir pendant nos visites, ils ont laissé leur jeunes vies en 14 ou en 44 lors du débarquement
tout a fait d'accord avec vous, la République " consomme " ses enfants avec cruauté , elle les tuent comme en Vendée où en 14, c'est pourquoi je déteste ces grand'messes
RépondreSupprimertoutes les années j'ai des petits visiteurs sur mes fenêtres , ils aiment la cantine
Bonsoir, et même une mésange charbonnière.
RépondreSupprimercharbonnière en plus ! une famille de bougnats ? non, je rigole hein !
Supprimeramitiés
" casser la graine " ?? moi je pensais qu on parlait de bouffe ici et que vois-je ? des petits oiseaux qui ne nourriraient même pas un soudanais !
RépondreSupprimerPour le 11 novembre assez d accord avec toi et je ne te raconte même pas la tenue des élus ce matin à la messe ...
Bisous
" Y z'ont " pas intérêt a venir bouffer mes petits zoziaux les soudanais, non mais
Supprimerils étaient à la messe tes élus ? quel exploit
C’est une mésange charbonnière, assez farouche, il ne faut pas bouger pour ne pas l’effrayer...
RépondreSupprimerIl y en a pas mal à Paris !
c'est très partagé entre mésange charbonnière et mésange bleue, c'est pas la même chose ? farouches oui, j'ai eu de mal à les photographier, de loin, avec le zoom, il est vrai qu'en bas de chez moi, dans le parc, elles sont chez elles
SupprimerMésange bleue.JJ S
RépondreSupprimerbleue pour les uns, charbonnière pour les autres, je prends les 2
Supprimeramitiés
c'est bien une mésange bleue (sur la tête une "calotte" bleue) !
RépondreSupprimerTu as de la chance, elles se font rares :)
j'ai pas bien vu la calotte bleue car je l'ai pris de loin au zoom pour ne pas qu'il me voit et se sauve, sitôt qu'on bouge dans la pièce ils se sauvent !
SupprimerJ’ai un doute... en effet, cette mésange présente une calotte bleutée, mais ce n’est pas très net.
RépondreSupprimerJolie mésange à tête bleue! Merci pour elle!
RépondreSupprimerAvec ces commémorations de merde, on oublie la boucherie dont ont été victimes nos grands-parents.
Mes Grands-pères n'étaient pas des héros, l'un engagé dans la coloniale à vécu toute cette période en Afrique Noire et n'en a ramené qu'une soif alcoolique inextinguible qui l'a mené d’abord à la ruine puis à la mort. Homme tronc amputé de tous ses membres.
RépondreSupprimerL'histoire de l'autre est édifiante. Fils d'un alsacien émigré en France après l'occupation Prussienne, il a été éduqué dans la haine de ces occupants de l'Alsace et la Lorraine. Comme bien des enfants de sont époque, il apprit le maniement d'arme dans la cour de l'école. Engagé volontaire de la première heure, il commença la guerre avec le grade de sergent. Début particulièrement difficile puisque son chef, vieux capitaine portant moustache et barbichette à la Napoléon III n'admit pas que la troupe puisse monter au front en train "Qui était fait pour les bourgeois" (sic). C'est donc à pied, à côté d'un train roulant au pas que cette troupe monta au front, derrière fier officier monté sur son grand cheval. Il fallut beaucoup de diplomatie à l'encadrement pour qu'il accepte de laisser les sacs dans les wagons. Les machiniste avançaient le train de quelques centaines de mètres, puis attendaient d’être rejoint pour recommencer. Les chaussures, puis les pieds de la troupe s’abîmaient dans la caillasse du ballast au fur et à mesure de l’avancement. Selon mon Grand-père, ils longèrent entre Chalons et leur lieu de ralliement bien des entrepôts où se trouvait le matériel qui leur faisait alors défauts. Il faut dire qu'à l'époque un règlement rendait les officiers responsables pécuniairement du matériel perdu ou détérioré. Bien d’entre eux, par économie préférèrent laisser ce matériel au dépôt (l’armée allemande dans son avancée victorieuse en fit son profit). De toute façon, tout imprégné de Napoléon le grand, la « ta ga dac tactique » que prônait l’Etat Major consistait surtout en une charge folle baïonnette au canon Officier en tête dès que l’on apercevrait l’ennemi héréditaire. Nos magnifiques et mobiles canons à courte portée de 75 devant finir d’éparpiller les adversaires épouvantés.
L’histoire nous apprend que cela ne se déroula pas tout à fait comme prévu. Sans doute, disait mon Grand-père, à cause d’un petit problème vestimentaire. En effet, désireux de bien distinguer les classe sociale, l’Etat Major dota la troupe de grosses chaussures et de bandes molletières. Les bottes, elle, furent réservées au Officiers. Ces bandes molletières étaient une véritable torture, trop serrées elles vous coupaient la circulation, pas assez elles terminaient sur vos chevilles en quelques centaines de mètre. Dans l’autre camp, plus pragmatique et moins emprunt de distinctions sociales aussi visible, le fantassin portait des bottes bien plus rapide à enfiler en cas d’alerte, ce qui leur donnait systématiquement 10 bonnes minutes d’avance à chaque confrontation….
Mais foin de ces digressions. La troupe fini par arriver en marche forcée, tellement forcée, qu’il fallu la mettre au repos sitôt arrivée. Et le vieux Capitaine de réserve fut renvoyé dans ses foyers sur le champ après une bonne engueulade du Général. Enfin placé au front de la ligne bleu, mon Grand-père se porta volontaire pour une mission de reconnaissance. C’est flanqué de deux apprentis simples soldats qu’il commença sa courte guerre. Il n’en menait pas large. Les Prussiens avaient une réputation de sanguinaire....
A suivre....
Avançant avec prudence dans leur uniforme bleu et pantalon rouge qui ne leur permettait de se dissimuler qu’en avançant sur une crête de coquelicots sur fond de ciel bleu cobalt, ils entendirent bientôt des bruits de conversation. Tendant l’oreille, mon Grand-père reconnu la langue Allemande. Ils rampèrent vers eux le plus discrètement possible. Un petit groupe d’ennemis en uniforme vert de gris, s’était arrêté là pour casser la croute et discutait sans précautions, ignorant sans doute la proximité d’une troupe française. Ils n’étaient qu’à quelques pas les uns des autres. Mon Grand-père imagina une « ta ga dac tac tique » imparable. Puisqu’il était le chef et afin d’assoir son autorité par un acte glorieux, c’est lui qui prendrait tous les risques. Il allait discrètement se glisser dans un creux à mi chemin, arrivé là, à son signal, l’un des soldats, qu’il désigna, lancerait une grenade. Après l’explosion, surgissant tel un diable il s’efforcerait de tenir le ou les survivants en respect avec sa baïonnette et ils retourneraient tous en héros au camp, mission accomplie. Si c’est ainsi que cela se déroule au cinéma ou dans les romans, ce ne l’est pas toujours dans la réalité. La première parti du plan se déroula sans accro. C’est au lancé de grenade qu’un petit grain de sable perturba le scénario. Ces grenades à manche nécessitaient quelques précautions d’usage. Il fallait d’abord tirer sur une ficelle pour amorcer le mécanisme de mise à feu, puis compter jusqu’à trois avant de la lancer. Seulement les mécanismes n’avaient pas la fiabilité teutonne, et il arrivait, quelques fois, que le bidule explose dans les mains du grenadier encore en train de compter. Alors, par prudence, notre lanceur la balança sans compter. La grenade arriva juste en plein milieu du groupe, l’un de ces Prussiens honnit eu le réflexe de la renvoyer à l’envoyeur et elle explosa en plein milieu de sa trajectoire pile au dessus de l’ex futur héro. L’inconscient, gravement blessé ne se réveilla que prisonnier et soigné par un médecin Prussien dans un hôpital de campagne Prussien. Beurk ! Beurk ! et re Beurk ! C’était à vous dégoûter de devenir un héro pour toujours….
RépondreSupprimerA suivre...
Sa promise apprit assez rapidement sa mort au champ d’honneur. La famille avait reçu un courrier qui expliquait tout. Dans des conditions héroïques il avait succombé devant des forces trop nombreuses et ses deux compagnons qui n’avaient rien pu faire malgré leur propre héroïsme ne devaient qu’à la chance et aux Dieux des guerriers de s’en être tiré vivant. Suivait quelques médailles et une citation. Sonnez Trompette, roulement de tambour ! Fermez le ban ! et « Au suivant » ! Ma Grand-mère qui était veuve avant même d’être mariée s’habilla de noir pour quatre longues années (pour commencer)…
RépondreSupprimerLorsqu’il fut remis de ses blessures, on le plaça comme ouvrier dans une ferme des environs, qu’il ne tarda pas à quitter. Le devoir d’un soldat n’est-il pas de s’évader ? Hélas, malgré sa connaissance de l’allemand, son accent le dénonça. C’est dans une carrière, qu’il fut contraint de poursuivre sa guerre. Il mesurait 1,60m et ne pesait pas 50 kg, peut être un peu moins avec les privations. Ce travail non mécanisé à l’époque nécessitait un autre gabarit. Le chef du chantier se rendit vite compte qu’il allait y laisser sa peau. Il imagina un stratagème. Mon Grand-père dû se gratter la peau des jambes avec du papier de verre jusqu’à ce qu’il soit capable de se les mettre en sang rien qu’en grattant les croûtes. Ils simulèrent ensuite un éboulement et il fut évacué sanguinolent vers l’hôpital. Le médecin ne fut pas long à découvrir le subterfuge. Mais parlant Allemand, il réussit à négocier. Le Médecin lui dit alors que s’il s’évadait à nouveau, son placement serrait le pire qui soit. Il promit donc de ne pas recommencer. Pour plus de précaution, sa nouvelle ferme se situait au fin fond de la Prusse à des centaines de kilomètres de la frontière.
Ce n’est que bien après l’Armistice que ma Grand-mère appris la bonne nouvelle. Toutefois l’hécatombe était telle dans la famille qu’elle resta en noir et sa joie resta discrète en respect pour ceux qui n’avaient pas eu cette chance. Cependant mon Grand-père n’en avait pas fini avec l’Armée.
A suivre
A peine libéré le voici convoqué devant une commission spéciale. Sorte de tribunal militaire à la petite semaine, constitué essentiellement de blessés et gueules cassées de la Grande Guerre. Ayant vécu les pires horreurs dont leur chair portait les stigmates ils n’étaient pas enclin à la mansuétude. C’était un jury d’Halloween qui devait statuer sur son sort. La question qui devait trouver une réponse était : « Avait-il été fait prisonnier ou avait-il déserté ». Fort de ses blessures, des papiers annonçant sa mort et l’attribution de médailles à titre posthume il n’avait aucun doute sur l’issue de tout cela et se présenta crânement. C’était méconnaitre la Grande Muette. Si ses blessures ne faisaient aucun doute, il n’y avait plus de trace écrite des faits, dans la débâcle des premiers temps, les archives du régiment s’étaient perdues, les médailles n’avaient plus de support papier légal. Aucun des témoins de l’échauffourée, ni leur chefs n’avaient survécu à ces quatre années de massacre. Il fut donc décidé de lui retirer ses médailles que d’autres plus méritants n’avaient même pas obtenu. On le sermonna sur la mission principale d’un prisonnier qu’il n’avait pas rempli en restant bien au chaud dans sa ferme et à ce titre on le dégrada. Puis il allait partir, jurant mais un peu tard qu’on ne l’y prendrait plus ; lorsque le secrétaire chargé de rédiger le compte rendu fit remarquer que le compte n’y était pas. Grand-père avait contracté un engagement de 3 ans, si l’on ôtait les quelques semaines de service effectuées, le temps de prisonnier de comptant pas, il devait encore plus de 2 ans ½ à la France. C’est donc avec ces quelques mots qu’il sorti de la pièce pour réintégrer l’uniforme en tant que garde chiourme:
RépondreSupprimer« Puisque vous aimez tant les Allemands, allez donc les garder »…
Fin.
mes grands pères sont revenus gravement atteints je regrette de ne pas les avoir connus plus longtemps, compte tenu de leurs blessures, et de l'alcool qui accompagnait leur retour , ils sont décédés dans les années 55/56, j'avais 10 ans et à l'époque on ne posait pas de questions , ils étaient un peu bourrus mais sans doute de braves gars ! en tous les cas à jeun...ma grand mère s'est remariée avec un homme charmant Russe juif qui m'a servi de formidable grand père
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