Aujourd'hui nous avons accompagné la maman de Corto sur un autre chemin que le notre
Nous ne la connaissions pas, c'est notre amitié envers son fils qui nous a guidés vers cette église
Il faisait un froid de canard et pourtant, je n'ai jamais vu une messe d'obsèques aussi belle, aussi prenante, aussi émouvante, avec une chaleur merveilleuse
C'est son mari qui a fait le résumé de sa vie, d'une voix ferme, douce, il a dit tout le bonheur que cette femme exceptionnelle avait apporté à sa famille, à ses amis, à son entourage , à la communauté , il a même réussi à faire sourire l'assemblée lorsqu'il a expliqué que son épouse ne supportait pas Taubira, qu'il n'y avait rien à faire ! même lorsqu'il lui rappelait " qu'elle était sa sœur en Jésus-Christ, elle " avait les bras qui lui tombait en disant que non, vraiment "
Un ancien tenait un drapeau Français, penché sur les médailles qui étaient disposées sur le cercueil
J'aimerai, lorsque le moment sera venu, avoir une telle ferveur au moment de mon départ
Il est certain que cette grande dame a trouvé le chemin de la Lumière et qu'elle continuera à veiller sur sa famille, comme un léger papillon qui posera ses ailes discrètement sur leurs épaules
les belles personnes restent lumineuses pour l'éternité
RépondreSupprimerc'est certain
SupprimerBonsoir Boutfil,
RépondreSupprimerOui, c'était une belle cérémonie.
Est-ce vous qui aviez un sac avec un motif visage de femme et chat noir (Ella ?).
Je voulais vous le demander à la sortie mais j'ai vu votre dos qui s'éloignait juste au moment où je saluais Corto.
On aura surement l'occasion de se revoir (et dans des circonstances moins tristes).
Amitiés
Droopyx
oui, c'était bien moi, oh quel dommage ! vous auriez dû me rappeler, nous allions vers la gare prendre le train du retour , je regrette vraiment, je ne savais pas que vous étiez présent, vous auriez dû nous le dire ; ce sera pour le prochain déjeuner peut être en mars ? amitiés
SupprimerMerci pour ce récit Boutfil.
RépondreSupprimerMa pensée vous a accompagnés.
Que Suzon repose en paix.
D'après le prêtre qui l'a accompagnée, elle était en paix
SupprimerMerci boutfil, meme si on ne se connait pas, meme si etc...j'ai bien pensé à Corto et sa famille depuis quelques jours.... anne
RépondreSupprimerMerci de votre passage, on a pas toujours besoin de se connaitre en vrai pour se reconnaître
SupprimerMerci, Boutfil !
RépondreSupprimerJ'étais en pensée auprès de Corto, de vous tous. Ce sont toujours des moments difficiles, inéluctables pour tout le monde...
Cordialement
merci d'avoir pensé à lui, il était vraiment très très triste et personne ne pouvais lui apporter de consolation , il faudra du temps
SupprimerBel et digne hommage, jusqu'aux commentaires et réponses, la simple pureté s'y laisse facilement deviner et sentir.
RépondreSupprimermerci à vous
SupprimerToute la journée d'hier, la pensée de Corto et de son chagrin, ne m'a pas quittée. Je suis retournée sur ce si beau billet qu'il avait consacré à Fredo en septembre 2012. J'aurais aimé pouvoir écrire de cette manière pour lui, sa mère et sa famille, aujourd'hui. Mais n'est pas Corto qui veut ! Qu'il sache donc simplement à quel point nous sommes tous attachés à ce grand cœur dont Suzon peut être fière !
RépondreSupprimerc'était très dur pour lui et il est vraiment inconsolable, il est vrai qu'il n'est pas facile d'écrire comme lui, mais si quelques mots peuvent lui apporter un peu de réconfort et de chaleur, ne nous en privons pas , notre présence , qu'elle soit virtuelle où réelle sera importante dans les semaines à venir
SupprimerOui, on est désarmé devant un tel chagrin. Souhaitons que le temps apaisera, suffisamment, la douleur et l'émotion présentes pour ne laisser place qu'aux sentiments "positifs", tendresse, amour, admiration, complicité... et aux bons souvenirs. Le chagrin de notre ami Corto nous émeut énormément, notre soutien est sincère et notre amitié véritable.
RépondreSupprimerBises, chère Danielle.
Gilles
Il aura du mal sans aucun doute car son chagrin est immense et faisait peine à voir pour qui l'aime autant que nous l'aimons, il arrivera à surmonter ça mais il faudra du temps, nous essayerons tous de l'aider avec notre amitié
Supprimerbises mon cher Gilles
Ma mère est partie,il y aura bientôt 6 ans et j'ai toujours cette impression de manque.
RépondreSupprimerje ne peux pas répondre à ça, la mienne est partie il y a je crois 2 ans, je ne l'ai pas su , je ne connais donc pas cette douleur dont vous parlez tous !
SupprimerQuand on est passé par là, on sait à quel point c´est dur... et que ce sera encore dur longtemps ! Toute ma sympathie à Corto dans cette douloureuse épreuve !
RépondreSupprimerce doit être effectivement difficile, voir ma réponse à grandpas
Supprimeramitiés
Oh mince !!! :-(
SupprimerDe mon côté, et même si c´était dur, il était important pour moi de pouvoir accompagner mon père, puis ma mère (3 ans après), jusqu´à leur dernier souffle ! Ils étaient alors déjà tous deux dans le coma, mais ils nous ont attendus, mes frères et moi, avant de partir dans l´heure qui suit ! C´est fou !
Merci Boutfil pour ce bel hommage. Comme beaucoup ici, je pense bien à lui et à sa famille. Que le temps et l'amour apaisent leur peine.
RépondreSupprimercomme disait le grand Léo Ferre, avec le temps va, tout s'en va
Supprimerbisous pour toi
Tellement replié sur moi, que je n'ai pas su que la maman de Corto éétait partie. Vous m'en voyez fort marri.
RépondreSupprimerMalgré tout et si je ne sais pas encore ce que c'est que de perdre un parent, je pense que la maman de Corto veille sur lui et ses proches.
je pense que c'est certain
Supprimeramicalement
Je n'ai pas eu le plaisir de connaître Corto, et la vie nous confrontant à ces moments qui nous rappelle que "vivre, c'est mourir un peu", je comprends qu'on puisse être attristé par la disparition d'un être cher. Modestement toute ma compassion à ton ami "Corto"
RépondreSupprimerJe pense qu'il lira tous les messages
Supprimermerci pour lui en tous les cas
bises
Chère Danielle, vous n'avez pas su "que votre mère est partie voilà deux ans" ! c'est triste et quoiqu'on en dise, il reste une énorme blessure qui, même si l'on assume, ne se cicatrise jamais complètement. Moi, j'ai perdu mes deux parents (en 89 et 92)... sans entrer dans le détail, ils étaient de parents... qui ne méritaient pas vraiment ce qualificatif. Il n'y a eu, quasiment, aucune larme aux obsèques de ma mère, et absolument aucune à celles de mon père, cela dresse l'atmosphère. Ceci dit, le fait d'avoir eu de tels parents n'est pas sans conséquences, et si, extérieurement, j'ai réussi à faire croire que j'assumais, je garderai le traumatisme à vie... cela ne m'empêche pas, toutefois, comme toi, d'éprouver toute la compassion possible pour ceux qui ont eu des parents formidables et qui sont décédés.
RépondreSupprimerBises. Gilles
Je ne sais pas s'il reste une blessure, peut-être, à condition de bien chercher, en tous les cas, mon père est parti en 2005, pas de larmes non plus,ma mère je ne l'ai pas vu morte et comme je ne la voyais pas vivante, il n'y a pas de différence ! la vie ne m'a pas fait de cadeaux dès le plus jeune âge et j'ai appris à me blinder ! et avec l'âge, c'est de pire en pire, mais c'est vrai je comprends et j'ai de la compassion et aussi parfois de l'envie pour ceux qui ont ce chagrin
Supprimerbises mon cher Gilles